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Comment réussir l'emballage de vos colis ?
À chaque colis son propre emballage. Carton, calage, poids, dimensions, spécificités selon le type de marchandises... emballer ses commandes avant de les expédier n'est pas si facile. L'objectif : absorber les chocs durant l'acheminement pour que vos produits arrivent à destination sains et saufs. Comment réussir vos emballages de colis ? Voici notre guide complet.
Pourquoi est-ce important de réussir son emballage ?
Protéger vos marchandises durant le transport
Avant tout parce que votre colis peut être soumis à rude épreuve durant l’acheminement. Les chocs et les ruptures de charges (chargements et déchargements) peuvent être nombreux au long du parcours. L’emballage est fait pour protéger votre marchandise jusqu’à destination.
L’astuce du pro : faites un test en faisant tomber votre colis à environ 1m de hauteur. Si le colis est capable de subir ce choc sans endommager son contenu, alors il y a de grandes chances pour qu’il arrive en bon état à destination. En effet, le transport étant souvent mécanisé, votre colis passe par tapis roulant : si un autre le bloque et le fait tomber, ce sera à environ 1m de hauteur.
Limiter les dommages et litiges
En cas de dommage, l’emballage restera votre meilleure assurance. Sachez qu’un emballage inadapté ou insuffisant vous expose à perdre toute indemnisation, que ce soit auprès du transporteur ou de votre assureur. Sachez par ailleurs que ce n’est pas au chauffeur qui collecte votre colis de vous signaler les défauts de votre colis : VOUS êtes responsable de l’emballage.
Valoriser votre image de marque
En matière d’image, l’emballage est aussi le premier contact physique de votre marque avec votre client. Nous vous recommandons de soigner votre emballage intérieur pour « mettre en scène vos produits ». N'hésitez pas non plus à remercier votre client pour son achat à l'aide d'une carte. Ces petits détails vous permettront de laisser une bonne impression sur vos clients.
Choisir le bon carton
Double ou triple cannelure ?
On parle ici de l'épaisseur du carton, choisie en fonction de la fragilité de la marchandise. En effet, sélectionner la bonne qualité de carton est le premier critère d’un emballage réussi.
Jusqu'à 50 kg, une double cannelure suffit. Au-delà et jusqu'à 70 kg, optez pour une double cannelure qualité lourde. Enfin, au-dessus de ces 70 kg, dirigez-vous vers un emballage triple cannelure.
👉 À lire aussi : notre article sur l'envoi de colis volumineux
Et les vieux cartons ?
Evitez de réutiliser trop souvent vos cartons. En effet, perdant de leur rigidité un peu plus à chaque transport, les cartons usagés protègent moins efficacement vos marchandises. Si vous devez toutefois réutiliser une boîte, assurez-vous qu’elle n’est pas abimée et qu’elle n’a subi aucun choc.
L’astuce du pro : Si le produit a des formes anguleuses ou saillantes, emballez le dans un film protecteur.
Adapter la taille du carton
Le juste dosage
Choisissez la taille du paquet en fonction de son contenu. Les boîtes partiellement remplies sont susceptibles de s’écraser. Au contraire les surcharger peut les faire éclater.
Entre poids réel et poids volumétrique
Pensez aussi au poids volumétrique ! Dans certains cas, le transporteur prendra davantage en compte le volume de votre colis plutôt que son poids réel. Et cela joue bien sûr sur la tarification. Pour optimiser le prix de votre envoi, renseignez-vous donc sur la tarification pratiquée :
- si c’est le poids volumétrique qui s’applique, alors réduisez le volume en répartissant la marchandise dans plusieurs petits colis plutôt que dans un seul gros paquet (sachez par ailleurs que votre marchandise est aussi mieux protégée si elle est répartie) ;
- dans le cas où c’est le poids réel qui s’applique, privilégiez un seul gros carton et soignez bien le calage.
À chaque produit son calage
Le calage, qu'est-ce que c'est ?
Le calage est fait pour empêcher les mouvements de la marchandise à l’intérieur du colis. Il permet non seulement de protéger des coups extérieurs mais aussi d’éviter que deux produits intérieurs ne s’entrechoquent.
Comment choisir le bon calage ?
Choisissez le calage en fonction du produit. On privilégiera ainsi des calages intérieurs renforcés pour un objet lourd, ceci afin d'éviter que le carton ne se transperce par le mouvement de l'objet à l'intérieur.
Au contraire, on évitera les chips de calage ou les billes de polystyrène, sensibles aux vibrations lors du transport et qui feront tomber l'objet lourd au fond du carton, le rendant vulnérable aux chocs. Pour les objets saillants, on évitera soigneusement les coussins d’air qui risquent de se perforer.
L’astuce du pro : il n’y a jamais trop de protection. N’hésitez par à rajouter des frisures de papier, des journaux chiffonnés ou du papier bulle pour combler tous les espaces vides de votre emballage.
Un emballage spécifique pour vos colis fragiles
Cadres, bouteilles, produits high-tech… soyez encore plus vigilant que pour tout autre envoi ! Sachez par exemple que les bouteilles constituent la marchandise la plus touchée par les dommages.
Notre principale recommandation : emballez vos articles fragiles individuellement. Assurez-vous qu’ils ne se touchent pas entre eux. Quant aux bouteilles, elles doivent être placées dans des compartiments à part et leur emballage doit être homologué par le transporteur. En utilisant tout autre emballage, vous vous exposez à un risque très élevé de dommage et à un refus de prise en charge du remboursement de votre envoi par le prestataire de transport.
Autre point de vigilance : renseignez-vous sur les conditions climatiques du transport. Humidité et température peuvent devenir un véritable fléau pour certaines marchandises. Un sachet déshydratant ou un carton imperméable peuvent s’avérer utiles, tandis que chaîne du froid et températures extrêmes peuvent nécessiter un emballage technique. En résumé, le climat compte !
👉 En savoir plus sur l'envoi de colis fragiles.
Du ruban pour sécuriser l’emballage
Pour sceller et sécuriser votre carton, utilisez du ruban adhésif large et solide que vous appliquerez en forme de H. Si vous le jugez nécessaire, renforcez les zones que vous estimez plus fragiles.
En revanche, ne laissez rien dépasser du colis : rabat, ficelle, poignée sont à bannir. Privilégiez un emballage lisse et homogène qui puisse facilement emprunter les infrastructures hautement mécaniques des transporteurs.
Le bordereau d’expédition : la touche finale
Afficher les bonnes informations sur votre colis
Sachez que les mentions « fragile » ou « haut » / « bas » sont la plupart du temps inutiles : le transport étant souvent mécanisé, les machines se contenteront de scanner les informations de l’étiquette de transport (ou bordereau d’expédition).
Vérifiez que votre étiquette est bien imprimée et bien attachée : son code barre doit être parfaitement lisible. Collez-la donc sur le dessus du colis, jamais dans un angle afin de ne pas couper le code barre. Retirez aussi toutes les anciennes étiquettes afin d’éviter la moindre confusion.
La bonne adresse...
Si l’acheminement de votre colis est mécanisé, votre envoi est aussi manutentionné à certaines étapes… ne serait-ce qu’au moment de la livraison ! Nous vous recommandons d’inscrire les adresses, celle du destinataire et celle de l’expéditeur sur votre colis. Dans le cas où l’étiquette se détache, ces informations peuvent permettre au transporteur de localiser le colis.
Ces adresses doivent être réelles et précises de façon à ce que le transporteur puisse y accéder facilement. Dans le cas contraire, il pourra considérer que la prestation de déplacement a été réalisée et votre colis se retrouvera stocké en entrepôt ou point relais en attendant que le destinataire vienne le récupérer… Les approximations et informations erronées ou incomplètes sur l’adresse peuvent aussi provoquer des retards de livraison sans engager la responsabilité du transporteur.
L’astuce du pro : pour prévenir les ratés de livraison, pensez à demander le numéro de téléphone de votre destinataire et à l’indiquer. Cela vous permettra aussi de lui envoyer des notifications lui annonçant la livraison du colis, favorisant ainsi sa présence à domicile ou sur le lieu de travail, le jour J.
Marchandise réglementées : à vérifier avant de vous lancer
Assurez-vous que les éléments que vous envoyez ne figurent pas dans les listes des marchandises interdites, selon la réglementation internationale (IATA pour le transport aérien ou ADR pour le transport routier). Les transporteurs n'autorisent pas non plus l'envoi de certains articles. L’idéal est de consulter leur CGV.
En cas d’envoi de marchandise interdite, vous exposez votre colis au risque de se faire bloquer, détruire ou facturer d’un supplément, et tout cela sans remboursement des frais déjà engagés. Sachez aussi que vous êtes responsable de tout dommage corporel ou matériel que vos produits pourraient occasionner durant l’acheminement. Si votre envoi subit une perte ou un dommage, vous vous retrouvez privé de toute indemnisation.
Faites aussi attention à votre déclaration qui doit être conforme à la réalité (gare aux contrôle sur la marchandise !). 👉 En savoir plus sur les marchandises réglementées.
En résumé, la réussite de la livraison ne dépend pas que du transporteur mais aussi de la préparation des colis (de votre côté donc) : soyez attentifs lorsque vous emballez vos marchandises et lorsque vous déclarez le contenu de vos colis au moment de la réservation !